Défibrillateurs et rythmes non choquables : quid de la survie ? - 07/09/15
et
GR-RéAC
Resumen |
Introduction |
La mise en place d’un défibrillateur automatique (DA) est souvent l’occasion d’une sensibilisation (formation) aux gestes qui sauvent. C’est autour d’un package « installation–information–formation » que doit se construire la politique de santé publique sur l’AC. L’objectif de notre étude est de montrer que cette mobilisation (exprimé in fine par l’utilisation d’un DA) lorsqu’elle existe est une source de gain en termes de survie pour la victime.
Matériel et méthodes |
Étude prospective, comparative, multicentrique basée sur les données recueillies par le RéAC entre le 01/07/2011 et le 01/11/2014. Nous avons comparé en termes de survie le groupe des patients en arrêt cardiaque médical (ACM) avec pose de DA sans CEE (G1) avec le groupe des patients en ACM avec un rythme non choquable et n’ayant pas bénéficié de la pose d’un DA (G2).
Résultats |
Parmi les 31 981 AC enregistrés, 28 851 étaient des ACM. L’âge médian est de 71 [52 ;82] ans et le noflow médian est de 7 [1 ;13] min. Parmis les victimes, 64,3 % sont des hommes. L’AC survient majoritairement à domicile (74,1 %). Il y a un témoin dans 35,5 % des cas. Quarante-neuf pour cent d’entre eux mettent en place une RCP immédiate dont 47,2 % sur conseil téléphonique. La présence d’un DA est documentée dans 14,6 % et ils sont utilisés dans 83,2 % des cas. Soixante-dix-huit pour cent des témoins posant le DA ont bénéficié d’une formation dont 55,2 % de trois heures. Un choc est délivré dans 31,7 % des cas. Les patients G1 survivent mieux que les patients G2. On retrouve 32,6 % de RACS au sein du G1 vs 17,1 % (p<10−3). À l’admission 27,5 % vs 14,0 % sont en vie (p<10−3). À j+30, ils ont également un statut plus favorable en termes de survie (6,4 % vs 1,4 % ; p<10−3) mais aussi neurologiquement puisque 80,9 % des patients G1 survivent avec un bon pronostic neurologique vs 64,9 % des patients G2 (p=10−3).
Discussion |
L’intérêt d’une défibrillation précoce n’est plus à démontrer. Cette étude nous permet d’affirmer que la pose d’un DA (même non suivie d’un CEE) influence de manière significative la survie. L’utilisation d’un DA est l’expression finale de la mise en œuvre du package « installation–information–formation ». C’est pourquoi une formation est aussi nécessaire qu’une information en raison du lien direct qui existe entre l’utilisation spontanée d’un DA et une formation à la RCP de base. Cependant, le fait que la présence d’un DA n’a été observée que dans 14,6 % des cas confirme la nécessité d’un recensement et d’une mise à disposition de l’information de géolocalisation.
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Vol 1 - N° S1
P. A288 - septembre 2015 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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